Le Centre-Val de Loire et la Bretagne dominent le classement avec des scores de 10/20 et 9/20, suivies par la Bretagne.
Le Centre-Val de-Loire est en tête sur la fréquentation des trains (+ 25 % de moyenne annuelle !) et la baisse du trafic aérien. La Bretagne et la Nouvelle Aquitaine sont bien positionnées sur les aménagements cyclables (respectivement première et quatrième) et sur la fréquentation des gares (deuxième et première).
La Corse se distingue en étant dernière avec un score de 3/20 : elle est très mal placée sur la plupart des indicateurs.
Région
Score sur 20
Evolution conso annuelle moyenne
Objectif Européen
-
5,5 %
Grand Est
6
-0,2 %
Hauts-de-France
6
-0,1 %
Auvergne-Rhône-Alpes
6
-0,1 %
Ile-de-France
6
0 %
Normandie
5
+0,2 %
Occitanie
5
+0,3 %
Nouvelle-Aquitaine
5
+0,3 %
Provence-Alpes-Côte d'Azur
5
+0,3 %
Bourgogne-Franche-Comté
4
+0,6 %
Centre-Val de Loire
4
+0,6 %
Bretagne
4
+0,7 %
Pays de la Loire
4
+0,8 %
Corse
0
+2,2 %
2015/16 - 2017/18– Source : SDES
Région
Score sur 20
Nb par million d’habitants
Corse
18
3490
Auvergne-Rhône-Alpes
14
2784
Pays de la Loire
14
2784
Bretagne
11
2169
Nouvelle-Aquitaine
7
1392
Bourgogne-Franche-Comté
6
1117
Grand Est
6
1088
Occitanie
5
982
Normandie
4
828
Centre-Val de Loire
4
808
Hauts-de-France
3
581
Provence-Alpes-Côte d'Azur
2
449
Ile-de-France
1
136
2021– Source : Transport.data.gouv
Région
Score sur 20
Nb par million d’habitants
Hauts-de-France
18
1061
Occitanie
18
1054
Nouvelle-Aquitaine
16
955
Normandie
15
871
Ile-de-France
14
829
Corse
11
670
Auvergne-Rhône-Alpes
11
651
Provence-Alpes-Côte d'Azur
11
633
Bretagne
9
525
Centre-Val de Loire
9
511
Bourgogne-Franche-Comté
7
402
Pays de la Loire
7
384
Grand Est
6
331
2021– Source : Transport.data.gouv
Région
Score sur 20
Evolution moyenne annuelle
Nouvelle Aquitaine
20
7,6 %
Bretagne
16
5,8 %
Provence-Alpes-Côte d'Azur
12
3,8 %
Auvergne-Rhône-Alpes
11
3 %
Pays-de-la-Loire
10
2,9 %
Grand Est
10
2,6 %
Normandie
9
2,2 %
Hauts-de-France
9
2,1 %
Bourgogne-Franche-Comté
7
1,4 %
Centre-Val de Loire
6
1,1 %
Ile-de-France
5
0,4 %
Occitanie
0
-2%
Corse
X
X
2016-2019 – Source : SNCF
Région
Score sur 20
Evolution moyenne annuelle
Centre-Val de Loire
20
25,9 %
Ile-de-France
9
11,7 %
Hauts-de-France
7
8,1 %
Nouvelle Aquitaine
6
7,9 %
Grand Est
5
6,7 %
Bourgogne-Franche-Comté
5
6,3 %
Bretagne
5
5,8 %
Provence-Alpes-Côte d'Azur
2
2,7 %
Pays de la Loire
2
1,6 %
Auvergne-Rhône-Alpes
1
0,8 %
Normandie
0
-0,4 %
Occitanie
0
-0,5 %
Corse
X
X
2016-2019 – Source : SNCF
Région
Score sur 20
Evolution moyenne annuelle
(Km/million d'hab.)
Bretagne
18
254
Pays de la Loire
15
206
Centre-Val de Loire
13
190
Nouvelle-Aquitaine
11
161
Auvergne-Rhône-Alpes
10
140
Grand Est
10
139
Occitanie
9
133
Hauts-de-France
8
116
Normandie
8
110
Ile-de-France
7
98
Bourgogne-Franche-Comté
6
90
Provence-Alpes-Côte d'Azur
6
87
Corse
3
41
2018-2021– Source : Géovélo
Région
Score sur 20
Evolution moyenne annuelle
Centre-Val de Loire
11
-0,2 %
Bourgogne-Franche-Comté
8
+2 %
Hauts-de-France
7
+2,3 %
Ile-de-France
5
+4 %
Corse
2
+5 %
Bretagne
2
+6 %
Occitanie
1
+6 %
Provence-Alpes-Côte d'Azur
1
+6 %
Auvergne-Rhône-Alpes
0
+6 %
Nouvelle-Aquitaine
0
+7 %
Grand Est
0
+8 %
Pays de la Loire
0
+17 %
Normandie
0
+21 %
2018-2021– Source : Union des Aéroports Français (UAF)
Les transports sont responsables de près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre (32 %). De plus, ils contribuent très fortement à la pollution de l’air (en particulier les particules fines), qui cause près de 100 000 morts prématurés chaque année en France. La moitié des émissions (51 %) sont liées aux voitures particulières.
La question des transports est également une question sociale : un Français sur cinq a déjà renoncé à un emploi du fait des difficultés de mobilité. Ce taux monte à 46 % chez les jeunes (18-24 ans) et à 54 % pour les foyers à faible revenu. 90 % des jeunes pensent que les problèmes de mobilité sont un frein à l’emploi. (voir étude : www.mobiliteinclusive.com/enquete-mobilite-emploi)
Les transports sont intimement liés à nos modes de vie ; et changer nos habitudes n’est pas simple. En contexte rural, les habitants dépendent de la voiture particulière, très souvent le seul moyen de déplacement. En contexte urbain, la disponibilité des transports publics est un critère essentiel pour l’utilisation ou non d’une voiture individuelle. Ceci étant, en agglomération, 40 % des déplacements en voiture font moins de 3 km…avec une seule personne à bord.
Les solutions sont multiples et demandent des changements d’habitude : opter pour le vélo ou la marche lorsque c’est possible ; choisir le covoiturage, les véhicules en partage ou le télétravail, utiliser les transports en commun ; acheter des véhicules moins polluants (voitures légères, hybrides, électriques).
Ainsi, selon le Baromètre des mobilités du quotidien (lien :http://barometremobilites-quotidien.org/index.php/chiffres-cles/) un Français sur deux concède qu'il pourrait réaliser tout ou partie de ses trajets quotidiens à vélo… à condition de disposer d’infrastructures sécurisées.
Pour les Régions, qui sont en charge des transports, la modernisation des transports collectifs (trains, bus, métros…) est une priorité. Elles ont également à construire des dispositifs et infrastructures visant à faciliter l’utilisation des différents modes de transport (aménagements cyclables, garages à vélo près des gares…). Chaque région élabore ainsi deux documents de planification : la planification régionale de l’intermodalité (PRI) et la planification régionale des infrastructures de transport (PRIT). Les Régions ont également la responsabilité de l’aménagement et de l’urbanisme, dont l’impact à moyen terme est majeur, en particulier à travers le réaménagement de services et de commerces dans les zones peu denses, ou l’intégration dans des espaces communs des lieux d’habitat et de travail. Sur le plan budgétaire, la ligne transport/mobilité est de loin le premier poste de dépenses, qui varie généralement de 25 à 30 % du budget régional.
Certains schéma régionaux (SRADDET) fixent des objectifs sur la consommation énergétique des transports à l’horizon 2030. Dans les faits, toutes les Régions sont très en deçà de l’atteinte des objectifs nécessaires : la Région Grand Est, qui est en tête sur ce critère, réalise une baisse annuelle moyenne d'à peine 0,23 %, alors qu’il faudrait -5,5 %. Pire, seules trois régions réduisent leur consommation d’énergie dans les transports entre 2016 et 2019.
L’Enviroscore Transports intègre comme indicateurs la consommation énergétique fossile des transports, les approches liées à l’utilisation des véhicules individuels (places de covoiturage et bornes de recharge de véhicules électriques), l'utilisation des réseaux ferrés (fréquentation des gares et des trains TER - ou RER/tranciliens pour l'Ile de France -), les aménagements cyclables et la fréquentation des transports aériens.
Des indicateurs complémentaires seraient utiles pour affiner l’analyse de l’évolution dans le domaine des transports, en particulier en ce qui concerne les transports de marchandises ou l’intermodalité, comme la disponibilité des places de parking de vélos ou de voitures dans les gares .La question des transports urbains n’est pas traitée dans l’Envirsocore, car elle ne relève pas de la compétence des Régions, mais de celle des communes et de leurs groupements (agglomérations, communautés de communes…).
Pour plus de détail, rendez vous sur notre page Méthodologie et données