Position
Score
La Région arrive première, bien qu'elle atteigne juste la moyenne.
Elle est très largement première sur l'énergie.
Elle se place troisième sur le bâtiment et les achats publics.
Elle est quatrième sur l'agriculture, cinquième sur la santé environnementale et la biodiversité et sixième sur les transports.
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Position
Score
Énergie
Position
Score/20
Consommation d'énergie
Première
20
Consommation d'énergie fossile
Première
13
Production ENR électrique
6 ème
8
Projets ENR électrique
3 ème
14
Production ENR thermique
7 ème
12
Projets ENR thermique
Première
18
Projets citoyens
7 ème
3
La consommation d’énergie est fortement en baisse, avec une moyenne annuelle de 2,3 %. La Région fait mieux que l’objectif national qui est de -1,9 %. La baisse est relativement régulière sur tous les secteurs, avec une réduction plus prononcée sur le secteur agricole (-3,2 % annuel).
La consommation d’énergie fossile (directement responsable des émissions de gaz à effet de serre) baisse également de 3,3 % annuels. Mais la Région n’atteint pas l’objectif fixé qui est de -5,5 % annuel. Elle se place tout de même première sur ce critère.
L’évolution de la production d’électricité renouvelable est relativement modeste sur le solaire et les bioénergies. Elle est importante sur l’éolien, mais cette donnée n’est pas intégrée à l’Enviroscore car elle est liée aux engagements de l’exécutif précédent. Les projets d’électricité renouvelable sont significatifs avec 2 000 MW en développement (dont 79 % d’énergie éolienne), et placent la Région en troisième position.
La Région est engagée sur la production d’énergie renouvelable thermique (bois, solaire et déchets) et se place septième. Elle est très largement première sur les projets en cours de développement (méthanisation).
Enfin, la Région est septième sur les projets d’énergie renouvelable citoyenne. Elle a donc des progrès à faire sur ce critère.
En résumé, la Région Grand-Est distance clairement ses collègues sur les questions d’énergie. Seul bémol : son engagement sur le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bures. Elément qui n’a pas été intégré dans le calcul de son score.
Position
Score
Santé environnementale
Position
Score/20
Pollution de l'air
3 ème
13
Utilisation de pesticides
8 ème
9
Les épisodes de pollution de l’air ont fortement baissé passant d’une moyenne de 32 journées par an à 23. Même si nous sommes encore loin du « zéro pollution », la baisse est remarquable ce qui vaut à la Région un 13/20 et la place en troisième position.
L’utilisation des pesticides est restée stable, avec une baisse moyenne annuelle d’à peine 0,2 %. C’est l’un des points faibles de l‘action de la Région Grand Est. Pour respecter l’objectif national fixé dans le plan Ecophyto II+, il faudrait une baisse annuelle de 5 %.
Position
Note
Biodiversité
Position
Score/20
Artificialisation des sols
2 ème
14
Prélèvements d'eau
3 ème
10
Qualité de l'eau (Nitrates)
8 ème
9
Utilisation de pesticides
8 ème
9
Production biologique
10 ème
4
Surfaces en conversion
8 ème
5
Sa meilleure note est due à une artificialisation des sols modérée : avec annuellement 250 ha artificialisés par km2, la Région se classe deuxième, juste derrière la Corse. A titre de comparaison, l’Ile de France qui est dernière, détruit près de sept fois plus d’espaces naturels ou agricoles.
La Région se place troisième sur les prélèvements en eau douce : ils ont baissé, en moyenne, de près de 4 % par an.
Pour les autres critères, les résultats de la Région sont médiocres :
L’utilisation des pesticides (que l’on retrouve sur d’autres axes) est restée stable, avec une baisse moyenne annuelle d’à peine 0,2 %, ce qui place la Région Grand Est en huitième position.
Les surfaces de production biologique ont augmenté très faiblement : la part de Surface Agricole Utile (SAU) consacrée au bio a augmenté annuellement de 0,7 point ; ce qui place la Région en dixième position. Les surfaces en conversion sont également parmi les plus faibles : elles représentent à peine 1,80 % de la SAU.
La pollution des eaux de surface par les nitrates reste préoccupante : le pourcentage des prélèvements avec un taux supérieur à 40 mg/l augmente annuellement de 0,2 point. La Région se retrouve ainsi en huitième position.
La qualité de l’eau s’est fortement dégradée avec une augmentation à la fois du taux de nitrates moyen (+ 0,5 % annuel), et surtout du taux de dépassement du seuil de 40 mg/l : +4,8 % annuels.
Position
Score
Transports
Position
Score/20
Consommation d'énergie
Première
6
Covoiturage
7 ème
6
Bornes de recharge
Dernière
6
Fréquentation des gares
6 ème
10
Trafic voyageurs TER
5 ème
5
Aménagements cyclables
6 ème
10
Trafic aérien
11 ème
0
L'axe « Transports », est celui où la Région se positionne le moins bien.
La fréquentation des gares constitue sa meilleure performance : la Région obtient un score de 10/20 grâce à une augmentation annuelle moyenne de 2,6 %. La croissance du trafic voyageurs sur les TER atteint 6,7 % et positionne la Région à la sixième place.
Le Grand Est est premier sur la consommation d’énergie fossile des transports… malgré un mauvais score de 6/20. Avec une baisse d’à peine 0,2 %, elle est en effet, loin des objectifs nationaux (-5,5 %).
La Région atteint juste la moyenne sur les aménagements cyclables, avec une augmentation moyenne annuelle de 139 km par million d’habitants. La Région se place sixième.
Les aménagements d’espaces de covoiturage (1 088 places par million d’habitants) ou l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques (670 par million d’habitants) lui valent des scores médiocres de 6/20.
Enfin, elle est dernière sur le trafic aérien, avec un score de zéro, exæquo avec la Normandie, la Nouvelle-Aquitaine et les Pays de la Loire. Elle fait partie des très mauvais élèves qui ont développé le nombre de passagers de façon significative : + 8% en moyenne annuelle.
Position
Score
Agriculture
Position
Score/20
Production biologique
10 ème
4
Surfaces en conversion
8 ème
5
Utilisation de pesticides
8 ème
9
Consommation d’eau
9 ème
5
Consommation d’énergie
Première
15
Artificialisation des sols
2 ème
14
Dotation jeunes agriculteurs
3 ème
13
Sa belle performance sur la baisse de la consommation d’énergie dans le secteur agricole (-3,5 % annuels), vaut à la Région d’être en première place avec un score de 15/20.
Elle se classe deuxième sur l’artificialisation des sols : avec annuellement 250 ha artificialisés par km2, elle se situe juste derrière la Corse. A titre de comparaison, l’Île-de-France qui est dernière, détruit près de sept fois plus d’espaces naturels ou agricoles.
La Région est troisième sur la modulation des aides à l’installation des jeunes agriculteurs. L’aide comprenant le socle de base et deux critères clefs (engagements agroécologiques et « hors cercle familial »), atteint en moyenne 28 000 euros.
Sur les autres critères la Région est beaucoup moins performante :
Ses prélèvements d’eau augmentent annuellement de 1,1 % ; ce qui lui vaut un score de 5/20.
L’utilisation des pesticides (que l’on retrouve sur d’autres axes) est restée stable, avec une baisse moyenne annuelle d’à peine 0,2 %, ce qui place la Région Grand Est en huitième position.
Les surfaces de production biologique ont augmenté très faiblement : la part de Surface Agricole Utile (SAU) consacrée au bio a augmenté annuellement d'à peine 0,7 point ; ce qui place la Région en 10ème position. Les surfaces en conversion sont également parmi les plus faibles : elles représentent à peine 1,80 % de la SAU.
Position
Score
Bâtiment
Position
Score/20
Consommation d'énergie
Première
11
Rénovations BBC
6 ème
3
Constructions passives
3 ème
3
Constructions neuves performantes
6 ème
2
Ecoquartiers
9 ème
8
Une fois de plus, c’est la baisse de la consommation d’énergie sur le secteur résidentiel/tertiaire (-2,3 %), qui tire vers le haut la Région. Son score de 11/20, montre que malgré tout, elle n’atteint pas les objectifs nationaux (- 4,4 % annuel).
La Région Grand Est obtient un score de 8/20 sur le déploiement d’écoquartiers et d’aménagements durables certifiés. Elle se retrouve neuvième du classement.
Sur les autres critères, la Région se situe très bas, avec un score de 3/20 sur les rénovations certifiées basse consommation et les constructions neuves passives ; et 2/20 sur les constructions performantes (hors passif).
Ainsi, même si la Région se situe en tête sur le bâtiment, de gros progrès sont à réaliser sur la qualité de la rénovation et de la construction des bâtiments. La mise en place d’une réelle stratégie en matière de bâtiment durable permettrait à la fois d’améliorer la qualité de vie des habitants en résorbant les passoires thermiques, d’améliorer le pouvoir d’achat des habitants, de créer de l’emploi et de contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Position
Score
Le Grand Est est une des huit Régions à s'être engagée sur un Schéma de Promotion des achats socialement et écologiquement responsables (SPASER).
Depuis deux lois de 2014 et 2015, cet engagement est obligatoire pour toutes les collectivités dont les achats dépassent 100 millions d’euros annuels. Elle est largement recommandée pour toutes les autres.
Le SPASER du Grand Est a déterminé 28 engagements précis. Une équipe de quatre personnes pilote sa mise en œuvre. Des comité de pilotage avec les élus se tiennent régulièrement. Un travail de fond a été réalisé (mise en place d'outils, cartographies des marchés...). Tous les 28 chantiers ont été engagés, avec la mise en place de tableaux de bord de suivi. Des clauses sociales ou environnementales sont mises en place pour 100 % des marchés de travaux et de transport, soit près de 70 % des dépenses. Seul bémol : autant sur les aspects sociaux, la Région est très en avance au plan national, autant il reste encore quelques améliorations à mener sur le plan environnemental. En particulier des objectifs précis n'ont pas encore été définis : ils sont en cours de finalisation.