Nouvelle-Aquitaine

‍La consommation d’énergie est en baisse, mais relativement faible (-0,8 % annuel). La Région se place tout de même troisième, après le Grand-Est et l’Ile de France

La consommation d’énergie fossile (qui est directement responsable des émissions de gaz à effet de serre) baisse également et de façon un peu plus marquée (-1,2 % annuel). On reste encore très loin de l’objectif fixé qui est de -5,5 % annuel. La Région se place en quatrième position.

L’évolution de la production d’électricité renouvelable est importante avec une croissance annuelle moyenne de 70 Gwh par million d’habitants (grâce au solaire), ce qui classe la Région en première position. Les projets en développement atteignent 2 690 Mw et placent la Région en troisième position.

De même, la Région est parmi les plus engagées en termes d’évolution de la production d’énergie renouvelable thermique (bois, solaire et déchets), ce qui lui vaut un 16/20. Les projets en cours de développement (méthanisation) sont relativement faibles :  avec une production maximale prévisionnelle de 2 179 Gwh annuels, la Région se place en 8ème position.

Enfin, la Région est deuxième sur les projets d’énergie renouvelable citoyenne.

‍Les épisodes de pollution de l’air ont fortement augmenté passant de 6 journées en 2016 à une moyenne de 15 journées entre 2019 et 2021, ce qui vaut à la Nouvelle-Aquitaine un score de 10/20 et une neuvième position.

L’utilisation des pesticides a fait un bond de 4 % en 3 ans. La Région fait donc partie des trois pires élèves, avec les Hauts-de-France et la Corse - qui augmentent les quantités de produits phytosanitaires utilisés, au lieu de les baisser, avec toutes les conséquences sur la santé publique et la préservation de la biodiversité, aujourd’hui largement documentées.

Un indicateur clef explique en partie ce bon score : le prélèvement en eau douce a baissé de 23 %, un record ! Ceci vaut à la Région un score de 18/20.

L’augmentation des surfaces de production biologique est réelle : + 2,6 % de la SAU (surface agricole utile) consacrée au bio… Mais elle reste faible : la Région se situe, sur ce point en sixième position avec un score de 5/20. La part de production en conversion est également faible ce qui lui vaut un score de 6/20.

Une artificialisation qui progresse de de façon importante (852 ha/km2), place la Nouvelle Aquitaine à la septième place, avec un score de 10/20.

La pollution des eaux de surface par les nitrates reste préoccupante : si le pourcentage moyen de teneur en nitrates reste stable, à l’inverse, le pourcentage des prélèvements avec un taux supérieur à 40 mg/l fait un bond de 16 %. La Région se retrouve ainsi dans le groupe des cinq derniers.

L’utilisation des pesticides (indicateur également présent sur d’autres thèmes) a fait un bond de 4% en 3 ans. La Région fait donc partie des trois pires élèves -, avec les Hauts-de-France et la Corse - qui augmentent les quantités de produits phytosanitaires utilisés, au lieu de les baisser, avec toutes les conséquences sur la santé publique et la préservation de la biodiversité, aujourd’hui largement documentées.

‍La fréquentation des gares a fortement augmenté (+ 23 % en 3 ans) ce qui place la Nouvelle-Aquitaine en tête avec un score de 20/20.

La fréquentation des trains a une croissance similaire (+ 24 %). Elle se situe, sur ce point, en quatrième position.

La Région a fait également un excellent score sur le nombre de bornes de recharge pour les véhicules électriques : avec 955 unités par million d’habitants, elle est troisième derrière les Hauts-de-France et l'Occitanie.

La consommation énergétique sur le secteur des transports a à peine diminué avec -0,26 % de moyenne annuelle, soit très loin de ce qui serait nécessaire (-5,5 %). La Nouvelle-Aquitaine se place septième avec un score de 5/20

La Région est également quatrième sur les aménagements vélo avec une évolution annuelle moyenne de 161 km/millions d’habitants.

La Nouvelle-Aquitaine est cinquième sur le nombre de places de covoiturage : elle dispose actuellement de 1 392 places par million d’habitants.

Enfin, sur le transport aérien, elle fait partie des très mauvais élèves qui ont développé le nombre de passagers… et cela, de façon significative : + 22 % ; ce qui lui vaut une dixième place.

Sa très belle performance sur la baisse de la consommation d’eau agricole (-7 % annuels), vaut à la Nouvelle-Aquitaine d’être en première place avec un score de 20/20.

La consommation d’énergie dans le secteur agricole a à peine baissé (-0,16 % annuel), mais cette mauvaise performance est partagée par la plupart des Régions. Ainsi, La Nouvelle Aquitaine se situe en cinquième position.

L’augmentation de la surface de production biologique est réelle :  la part de la SAU (surface agricole utile) consacrée au bio a augmenté chaque année de + 0,9 % … Mais cette croissance reste faible : la Nouvelle-Aquitaine se situe, sur ce point, en sixième position avec un score de 5/20. Elle fait encore moins bien sur la part de surface en conversion, avec un score de 4/20.

Une artificialisation des sols qui progresse de façon importante (852 ha/km2), place la Région à la septième place, avec un score de 10/20.

L’utilisation des pesticides (indicateur également présent sur d’autres thèmes) a fait un bond de 4 % en 3 ans. La Nouvelle-Aquitaine fait partie des trois pires élèves, avec les Hauts-de-France et la Corse qui augmentent les quantités de produits phytosanitaires utilisés, au lieu de les baisser, avec toutes les conséquences sur la santé publique et la préservation de la biodiversité, aujourd’hui largement documentées.

Enfin, la modulation des aides à l’installation des jeunes agriculteurs (aide de base + deux critères clefs : engagements agroécologiques et "hors cercle familial") est relativement faible : la Nouvelle-Aquitaine se situe en septième position avec une aide moyenne de 23 625 €.

La Nouvelle-Aquitaine obtient un score de 5/20 sur le déploiement d’écoquartiers et d’aménagements certifiés. Elle se retrouve dernière du classement.

La consommation énergétique des secteurs résidentiel (logements) et tertiaire n’a baissé que de 0,4 % par an. Nettement moins que ce qu’il serait nécessaire (-3,7 %), afin de respecter nos engagements nationaux et européens. La Région se retrouve, sur ce plan, en huitième position avec un score de 2/20. 

Sur les autres indicateurs, la Région obtient des scores proches de zéro : 0/20 sur les rénovations basse consommation ; 0/20 sur la construction de bâtiments passifs et 2 sur la construction neuve performante (hors passifs).

Très clairement tout reste à faire. Il est urgent que la Nouvelle-Aquitaine se dote d’une réelle stratégie en matière de bâtiment durable, qui permettra à la fois d’améliorer la qualité de vie des habitants en résorbant les passoires thermiques, d’améliorer le pouvoir d’achat des habitants, de créer de l’emploi et de contribuer à la lutte contre le changement climatique. 

La Nouvelle-Aquitaine fait partie des huit Régions qui se sont engagées sur un Schéma de Promotion des achats socialement et écologiquement responsables (SPASER).

Le SPASER de la Nouvelle-Aquitaine est assez bien détaillé. Il pose les grandes lignes d'un plan d'action, mais ne fixe pas d'objectif précis. 

Malheureusement, nous n'avons pas reçu de réponse à nos diverses sollicitations concernant la mise en place du SPASER.