Auvergne-Rhône-Alpes

‍La consommation d’énergie est en baisse, mais beaucoup trop faible (-0,4 % annuel). Elle est très loin de l'objectif fixé qui est de -1,9 % par an et se retrouve avec un score de 8/20, en sixième position. 

La consommation d’énergie fossile (qui est directement responsable des émissions de gaz à effet de serre) baisse également mais là encore, très faiblement  (-0,9 % annuel). On reste très loin de l’objectif fixé qui est de -5,5 % annuels, essentiel pour contenir le réchauffement climatique. Avec un score de 6/20, la Région Auvergne-Rhône-Alpes se place en sixième position.

L’évolution de la production d’électricité renouvelable (hors éolien et hydro) est insuffisante : à peine 23 Gwh par million d’habitants, soit trois fois moins que la Nouvelle-Aquitaine, en tête sur cet indicateur. Les projets en développement sont tout aussi peu développés : la Région fait quatre fois moins bien que la Nouvelle-Aquitaine, et se classe dans les quatre derniers.

La Région est mieux placée sur la production de chaleur renouvelable (bois, solaire et déchets). Elle se place en sixième position avec un score de 12/20. En revanche, les projets en cours de développement (méthanisation) sont faibles : avec un prévisionnel quatre fois moindre que le Grand Est, la Région se place dans les quatre derniers.

Enfin, la Région est quatrième sur les projets d’énergie renouvelable citoyenne.

‍Les épisodes de pollution de l’air ont augmenté passant de 53 journées en 2016 à une moyenne de 57 journées entre 2019 et 2021. Cette situation est d'autant plus préoccupante que le nombre d'épisodes de pollution est le plus important après les Hauts-de-France. Il est devenu urgent d'engager une réelle stratégie de baisse de la pollution de l'air, responsable de plusieurs dizaines de milliers de morts par an.

L’utilisation des pesticides a baissé en moyenne d'à peine 1 % par an, ce qui vaut à la Région un score de 11/20. Nous sommes très loin de l’objectif fixé par l’Etat dans le plan Ecophyto II+ qui prévoit une baisse annuelle de 5 %.

‍L’utilisation des pesticides (critère que l'on retrouve sur d'autres axes) a baissé en moyenne d'à peine 1 % par an, ce qui vaut à la Région un score de 11/20. Nous sommes très loin de l’objectif fixé par l’Etat dans le plan Ecophyto II+ qui prévoit une baisse annuelle de 5 %.

L’artificialisation des sols est importante : avec annuellement 390 ha par km2 de surfaces naturelles ou agricoles détruites, la Région obtient un score de 11/20 et se classe quatrième.

La pollution des eaux de surface par les nitrates a augmenté au cours des dernières années : la teneur moyenne s'est accrue de 0,9 % par an, mais surtout, le taux de dépassement de 40 mg/l a doublé entre 2015 et 2021. La Région reste globalement avec une eau parmi les moins polluées, mais la situation est nettement moins bonne qu'il y a cinq ans.

Sur les autres indicateurs, la Région Auvergne-Rhône-Alpes se situe très en dessous de la moyenne :

Le prélèvement en eau douce a augmenté de 0,9 % en moyenne annuelle ce qui vaut à la Région un score de 5/20.

Les surfaces de production biologique ont augmenté très faiblement : la part de Surface Agricole Utile (SAU) consacrée au bio s’est accrue annuellement d'à peine 0,8 point, ce qui vaut à la Région un score de 5/20 et une huitième place. Les surfaces en conversion atteignent moins de 1,70 % de la SAU, soit quatre fois moins que la Région PACA. 

La Région est deuxième sur le nombre de places de covoiturage : elle dispose actuellement de 2 784 places par million d’habitants.

Le développement des bornes de recharge pour véhicules électriques est plus faible : avec 651 bornes par million d'habitants, soit deux fois moins que les Hauts-de-France, la Région obtient un score de 11/20 et se place septième. 

Auvergne-Rhône-Alpes atteint la moyenne sur la fréquentation des gares : la hausse annuelle de 3% lui permet d'obtenir un score de 11/20. A l'inverse la hausse de la fréquentation des trains TER est extrêmement faible (+ 0,8% annuels), ce qui vaut à la Région un score de 1/20, et place la Région dans les quatre dernières.

La Région se place cinquième sur les aménagements cyclables avec un score de 10/20. 

La consommation d'énergie fossile sur le secteur des transports stagne (elle a à peine diminué de -0,05 % en moyenne annuelle). Auvergne-Rhône-Alpes est donc très loin de la baisse nécessaire (-5,5 %). Avec un score de 6/20, elle se place néanmoins troisième : la plupart des Régions font encore moins bien.

Enfin, sur le transport aérien, elle fait partie des mauvais élèves qui ont développé le nombre de passagers… et cela, de façon significative : + 6 % ; ce qui lui vaut un score de 0/20 et une neuvième place.

L’utilisation des pesticides (critère que l'on retrouve sur d'autres axes) a baissé en moyenne d'à peine 1 % par an, ce qui vaut à la Région un score de 11/20. Nous sommes très loin de l’objectif fixé par l’Etat dans le plan Ecophyto II+ qui prévoit une baisse annuelle de 5 %.

L’artificialisation des sols est importante : avec annuellement 390 ha par km2 de surfaces naturelles ou agricoles détruites,  la Région obtient un score de 11/20 et se classe quatrième.

la modulation des aides à l’installation des jeunes agriculteurs (aide de base + deux critères clefs : engagements agroécologiques et "hors cercle familial") se situe dans la moyenne : la Région se place en sixième position avec une aide moyenne de 24 300 €.

Les autres scores se situent entre 5 et 8 :

La consommation d’énergie (hors ENR) dans le secteur agricole a à peine baissé (-0,6 % annuel). Cette mauvaise performance est partagée par de nombreuses Régions. Ainsi, Auvergne-Rhône-Alpes se situe en septième position.

Elle fait partie des quatre Régions qui voient leur consommation d’eau agricole augmenter (+1,1 % annuels), ce qui lui vaut un score de 5/20 et une dixième position. 

Enfin, les surfaces de production biologique (indicateur également présent sur d'autres axes) ont augmenté très faiblement : la part de Surface Agricole Utile (SAU) consacrée au bio s’est accrue annuellement d'à peine 0,8 point, ce qui vaut à la Région un score de 5/20 et une huitième place. Les surfaces en conversion atteignent moins de 1,70 % de la SAU, soit quatre fois moins que la Région PACA.